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a Star Trek counterfactual narrative

Star Trek a vu une renaissance dense dans les années 1990.

Star Trek est depuis les années 60 reconnu comme un show télévisé qui casse avec les stéréotypes et s'aventure dans une narration que la plupart du cinéma et de la télévision n'ose pas toucher.

Lors de la première série en 1966, ils mettent dans l'équipe principale d'acteurs Nichelle Nichols, une femme afroaméricaine à un des plus hauts postes. Malgré les critiques, Roddenberry et son équipe réussissent à garder la série sur les antennes et Lieutnant Uhura, jouée par Nichols sur son poste. La série originale réussit à combattre une grande partie des préjudices racistes et sexistes prédominants à l'époque.

20 ans plus tard, lors du reboot The New Generation (TNG), Paramount envoient un de leurs associés, Rick Berman, dans l'équipe de production aux cotés de Roddenberry. En réalité, Berman n'avait jamais été un fan de science fiction ni de Star Trek, et avait reçu à ce moment là un role très important dans la production. Selon David Gerrold, Berman, qui n'a pas du tout plu à Roddenberry, aurait été envoyé par Paramount pour garder un controle sur la série, puisque la compagnie plaçait le blâme de l'échec du film Star Trek sur Roddenberry et son équipe.

S'en suit un contrôle de plus en plus fort de Star Trek: TNG et Deep Space 9. Des suggestions misogynes comme scènes sexualisées et comportement horrible avec les actrices, des essais d'arrêter tout type de storytelling sérialisé et continuel (effectivement pionnier à l'époque pour la TV), et de multiples refus à l'intégration d'un personnage gay dans l'équipe, malgré les fortes opportunités et la chance de prouver que Star Trek restait une série innovatrice.

Si Rick Berman n'avait jamais fait partie de l'équipe de Star Trek

Terri Farrel ne partirait pas et ne mettrait pas fin à Jadzia

Terri Farrel, l'actrice qui joue Jadzia Dax, un personnage clé de la série Deep Space 9 apportant des refléxions complexes sur l'identité de genre et de soi, ne partirait pas après la sixième saison à cause d'un malentendu avec Rick Berman, qu'elle accuse de misogynie et d'abus d'autorité. Son personnage, le symbiote Jadzia Dax, aurait pu d'autant plus interroger les questions d'appartenance du soi et de l'expression de genre, derrière un visage que les spectateurs connaissent et respectent. Ainsi, le caractère avant-garde de la série aurait pu évoluer sans interruption.

Ce qui s'est réellement passé a été le remplacement de Jadzia Dax par Ezri Dax, le même symbiote transplanté dans un autre corps, puisque Farrel n'était plus dans l'équipe de tournage. Les questions sur l'identité sont restées, mais derrière un visage méconnu.

Il y aurait moins/pas de scènes sexualisant les personnages féminins

Le corps féminin séxualisé aurait moins été mis en avant, surtout pendant une décennie avec d'importantes avancées critiques du féminisme de la troisième vague. Une série qui se veut progressive et qui a accumulé une image avantgardiste serait très bien placée pour se défaire des clichés cinématographiques et du male gaze sur le petit écran.

Terri Farrel témoigne sur le documentaire The Fifty-Year Mission: The Next 25 Years que Berman "commentait ta taille de poitrine. Sa secrétaire avait du 36C ou quelque chose comme ça, et et il disait quelque chose comme 'Eh bien, tu es juste, genre, plate. Regarde Christine là-bas. Elle a les seins parfaits.' C'est le genre de conversation qu'il aurait devant vous." Ce genre de remarques pourraient avoir été évitées

et plus d'intégration de et discours autour des personnages gay

Bashir et Garak de la série Deep Space 9 verraient la tension homoromantique évoluer possiblement vers une relation, la première du genre à être diffusée dans le corpus Star Trek, tandis que Ziyal, l'amour factuel de Garak que Paramount en la personne de Berman a forcé sur le plateau pour calmer les spéculations de relation gay, aurait pu devenir une amie proche de Garak, et une voix de soutien du genre féminin vers ce type de relations. Alors que Garak s'inquète par rapport au bénéfice ou non que cette relation porte pour le succès de sa planète Cardassia (les Cardassiens étant culturellement très investis dans ce progrès), Ziyal le rassure et apporte une réflexion rationnelle, à l'inverse des attentes des personnages féminins dans la télévision.

Approfondissement d'un discours explicite sur la transidentité (Dax, The Outcast pris au sérieux)

Terri Farrel n'étant pas virée du set et beaucoup moins sexualisée dans les scènes, son personnage pourrait prendre pleinement le poids culturel qui lui est propre. C'est à dire que le personnage Jadzia Dax, symbiose de Jadzia la femme et Dax qui a vécu beaucoup de vies en tant qu'homme dans le passé, pourrait être présentée comme un dispositif narratif mettant en avant les questions de transidentité et de sociabilisation binaire. La hôte Ezri à laquelle est léguée Dax après la mort de Jadzia aurait alors vécu les questions d'identité et transition d'une façon beaucoup plus assumée. Ensemble avec la narration de The Outcast, épisode de ST:TNG, ce serait un corpus d'épisodes mémorables portant sur le questionnement d'un au-delà de la binarité.
The Outcast est un épisode de TNG qui porte sur la binarité de genre. La civilisation J'naii que rencontre l'équipage interdit la binarité de genre et fait des lavages de cerveau à ceux qui ne sont pas androgynes et se sentent appartenir plus à un genre qu'à l'autre. L'idée originale agréée par le scénariste, le réalisateur, et l'ensemble de l'équipe de tournage était de rendre un des personnages de la planète J'naii masculin, en transgression des normes agenres de sa civilisation, et entamer une relation amoureuse entre lui et William Riker, un des membres de l'équipage. Celà aurait plus directement véhiculé l'idée des relations gay. Rick Berman intervient à ce moment pour commenter qu'un "baiser entre deux hommes n'aurait pas été acceptable pour l'audience" et rend le personnage J'naii une femme. S'il n'était pas là, le baiser entre deux hommes se serait probablement réalisé, celà avec l'accord déjà donné de Gene Roddenberry, et les codes de la "demoiselle en détresse" hérités du cinéma Hollywoodien aurraient été cassés.

la série aurait été pionnière des questions queer dès les années 90

Il est évident aujourd'hui que si l'on imagine un futur se voulant progressif et émancipé des contraintes que les civilisations terrestres rencontrent aujourd'hui, les questions queer seraient un sujet principal de cette imagination.

Star Trek serait devenu un porte-parole de ces pensées et à l'inverse des volontés des studios Paramount aurait rendu possibles les volontés décrites dans certaines lettres du public vers la production.

Imaginons donc que cet effet ait eu lieu.

Alors que la décennie précédant la nouvelle génération de Star Trek est remplie de cinéma Hollywoodien d'action, fixé sur des personnages masculins viriles et une mise en arrière plan de la représentation féminine, les années 90 introduisent, avec Star Trek en pionnier, un questionnement des normes du cinéma se reflétant sur un questionnement des normes sociales-même qui ont produit les premières.

L'équipe et les scénaristes ne se contentent pas de présenter des femmes fortes aux hauts postes, mais explorent vivement les possibilités de relations gay et lesbiennes sans pour autant les tokéniser et érotiser dans un male gaze, l'équipe de tournage étant d'accord avec ces possibilités.

Plus que les questions de sexualité, l'équipe (avec l'épisode sur les extraterrestres J'naii dans ST:TNG et le personnage de Jadzia dans ST:DS9) explore les questions des identités de genre sans s'arrêter à la représentation en surface.

Le corpus de séries réussit à ouvrir la voie pour une visibilisation des questions queer sur le petit écran.

Paramount, ne se sentant pas très écoutés et craignant un boycott de leurs productions, coupent une partie de l'argent déstiné à la série et entravent la production du contenu.

La série se retrouve diffusée dans les heures les moins regardées de la programmation passant du early fringe tardif (18h-20h) et prime time (20h-23h) au début du early fringe (à partir de 16h) et perd les millions de spectateurs qui travaillent dans des bureaux et activent leur rêverie à l'heure des narrations télévisées.

Le public principal devient alors les enfants et les adolescents qui reviennent de l'école.

et nos usages digitaux aujourd'hui seraient émancipés de la dépendance au big tech.

Les spectateurs cherchent à comprendre l'univers qu'ils voient à l'écran et n'y ayant pas accès essaient de le recréer avec leurs propres outils et le big tech perd des clients en essayant de récuperer les projets indépendants et les utilisateurs du digital privilégient les logiciels libres et indépendants.

En regardant la série, l'imaginaire du futur qu'ils produisent dans leur tête laisse désirer en matière de technologie. Malgré le fait de se situer sur un vaisseau aux technologies très avancées par rapport à celles de l'époque de diffusion, les personnages ne parlent plus autant un jargon technique (source: le scénariste écrit "TECH" quand passage jargon devient difficile -> le jargon n'est pas si important) et un amas d'appareils pourtant brièvement présents ne sont pas expliqués. Que ce soit les PADDs, les Tricordeurs ou les panneaux LCARS, les terminaux digitaux apparaissent selement en surface, au but de nous projeter légèrement vers l'idée du futur sans nous donner toutes ses informations. La vraie science-fiction du contenu diffusé serait alors non plus une science de la high-tech mais une science sociale, les intrigues et le dialogue de premier plan étant les relations interpersonnelles de l'équipage.

A la vue de ses machines, les spectateurs grandissant avec la série essaient d'émuler cette technologie à l'amateur, avec les ressources dont chacun dispose. A l'époque, ce sont les pages web personnelles que proposent gratuitement les services internet et les ordinateurs personnels dont le hardware est physiquement facile d'accès[^9]. Ce public de jeune âge commence rapidement à évoluer dans la technologie pour mimer celle de Star Trek, et adopte des gestes autonomes pour la création d'espaces que Paramount ne leur offre pas, par manque de budget sur la série. On verra alors surgir des fan-sites, des 'autels' digitaux créés de toute pièce par les utilisateurs, des canaux spécifiques de communication, et des stratégies émulant les technologies de Star Trek (par exemple, l'établissement de canaux sécurisés à transmission cachée comme dans la série). Aussi, épris d'estime pour les valeurs de transparence, respect, et partage qu'avance la série, les utilisateurs préfèreront placer leurs inventions sous des licences permissives et ouvertes. Après tout, dans la série, les personnages connaissent parfaitement les outils qu'ils utilisent et se les approprient. Dans cette évolution du niveau de la connaissance technologique, les services propriétaires qui ne montrent pas le fonctionnement intérieur de leur code (ce qu'on appelle aussi closed source) sont mal vus par les jeunes et n'arrivent pas à en faire des utilisateurs. Il se propage dans les réseaux IRC et les forums une philosophie du savoir-faire des outils, et une préférence pour les outils hackables et transparents, quitte à avoir une courbe d'apprentissage plus raide. La technologie ne rentre alors pas dans le domaine du mystifié et de l'abstrait, mais reste perçue comme un jeu à battre, un défi.

Les entreprises fabricantes d'ordinateurs et logiciels ne pouvant pas ignorer cette part grandissante du marché adaptent leurs produits pour une flexibilité d'utilisation et de maléabilité. Les systèmes d'exploitation intégrés s'ouvrent à un mélange de fonctions. On voit alors apparaître, bien plus tôt que prévu, une aceptation de Microsoft pour les logiciels libres, mise en route par la peur de perdre des parts, et se matérialisant par la sortie de Windows Subsystem for Linux (WSL) très tôt, permettant à chacun de mêler les deux infrastructures informatiques pour ses projets personnels. Au niveau hardware, le désir des utulisateurs de partager et essayer de nouvelles pratiques digitales entraine une standardisation plus forte de certaines pièces. Apple, avec ses principes propriétaires et restreignants pour les utilisateurs ainsi que son principe de design Keep It Simple and Stupid, n'arrivent pas à combler les pertes des utilisateurs et rachètent, avec quelques autres géants, une grande partie des petites entreprises montées par certains amateurs informatiques qui lancent des projets innovants.

Plus loin...

Star Trek n'aurait pas été le seul média impacté par ce changement. En tant que franchise reconnue pour l'exploration de thèmes méconnus au petit écran, son influence aurait pu fleurir même au-delà de la science-fiction. La diversité possible de contenu touchant aux thèmes contemporains aurait étouffé l'aspect "militaire" à certains moments comme dans la série ENT et aurait pu accrocher plus de gens et génerer plus d'intérêt vers une représentation médiatique des groupes habituellement marginalisés.

Le Internal Revenue Service des Etats Unis a créé en 2010 une vidéo en rectréant le set de Star Trek. Le IRS? Sur Star Trek, une série où la Terre n'a plus de monnaie interne et de marché compétitif??? --> Est-ce que si RB n'y était pas, les questions pas sci-fi seraient plus fortement abordées et l'IRS n'oserait pas reprendre une série lourde de codes contreculturels. 60 000 dollars d'argent public ne seraient pas perdus dans cette production.

Developpement

Terri Farrel n'étant pas virée du set et beaucoup moins sexualisée dans les scènes, son personnage pourrait prendre pleinement le poids culturel qui lui est propre. C'est à dire que le personnage Jadzia Dax, symbiose de Jadzia la femme et Dax qui a vécu beaucoup de vies en tant qu'homme dans le passé, pourrait être présentée comme un dispositif narratif mettant en avant les questions de transidentité et de sociabilisation binaire. La hôte Ezri à laquelle est léguée Dax après la mort de Jadzia aurait alors vécu les questions d'identité et transition d'une façon beaucoup plus assumée. Ensemble avec la narration de The Outcast, épisode de ST:TNG, ce serait un corpus d'épisodes mémorables portant sur le questionnement d'un au-delà de la binarité.

The Outcast est un épisode de TNG qui porte sur la binarité de genre. La civilisation J'naii que rencontre l'équipage interdit la binarité de genre et fait des lavages de cerveau à ceux qui ne sont pas androgynes et se sentent appartenir plus à un genre qu'à l'autre. L'idée originale agréée par le scénariste, le réalisateur, et l'ensemble de l'équipe de tournage était de rendre un des personnages de la planète J'naii masculin, et entamer une relation amoureuse entre lui et William Riker, un des membres de l'équipage. Celà aurait plus directement véhiculé l'idée des relations gay. Rick Berman intervient à ce moment pour commenter qu'un "baiser entre deux hommes n'aurait pas été acceptable pour l'audience" et rend le personnage J'naii une femme. S'il n'était pas là, le baiser entre deux hommes se serait probablement réalisé, celà avec l'accord déjà donné de Gene Roddenberry, et les codes de la "demoiselle en détresse" hérités du cinéma Hollywoodien aurraient été cassés.

Bashir et Garak de la série Deep Space 9 verraient la tension homoromantique évoluer possiblement vers une relation, la première du genre à être diffusée dans le corpus Star Trek, tandis que Ziyal, l'amour factuel de Garak que Paramount en la personne de Berman a forcé sur le plateau pour calmer les spéculations de relation gay, aurait pu devenir une amie proche de Garak, et une voix de soutien du genre féminin vers ce type de relations. Alors que Garak s'inquète par rapport au bénéfice ou non que cette relation porte pour le succès de sa planète Cardassia (les Cardassiens étant culturellement très investis dans ce progrès), Ziyal le rassure et apporte une réflexion rationnelle, à l'inverse des attentes des personnages féminins dans la télévision.

En regardant la série, l'imaginaire du futur qu'ils produisent dans leur tête laisse désirer en matière de technologie. Malgré le fait de se situer sur un vaisseau aux technologies très avancées par rapport à celles de l'époque de diffusion, les personnages ne parlent plus autant un jargon technique (source: le scénariste écrit "TECH" quand passage jargon devient difficile -> le jargon n'est pas si important) et un amas d'appareils pourtant brièvement présents ne sont pas expliqués. Que ce soit les PADDs, les Tricordeurs ou les panneaux LCARS, les terminaux digitaux apparaissent selement en surface, au but de nous projeter légèrement vers l'idée du futur sans nous donner toutes ses informations. La vraie science-fiction du contenu diffusé serait alors non plus une science de la high-tech mais une science sociale, les intrigues et le dialogue de premier plan étant les relations interpersonnelles de l'équipage.

A la vue de ses machines, les spectateurs grandissant avec la série essaient d'émuler cette technologie à l'amateur, avec les ressources dont chacun dispose. A l'époque, ce sont les pages web personnelles que proposent gratuitement les services internet et les ordinateurs personnels dont le hardware est physiquement facile d'accès[^9]. Ce public de jeune âge commence rapidement à évoluer dans la technologie pour mimer celle de Star Trek, et adopte des gestes autonomes pour la création d'espaces que Paramount ne leur offre pas, par manque de budget sur la série. On verra alors surgir des fan-sites, des 'autels' digitaux créés de toute pièce par les utilisateurs, des canaux spécifiques de communication, et des stratégies émulant les technologies de Star Trek (par exemple, l'établissement de canaux sécurisés à transmission cachée comme dans la série). Aussi, épris d'estime pour les valeurs de transparence, respect, et partage qu'avance la série, les utilisateurs préfèreront placer leurs inventions sous des licences permissives et ouvertes. Après tout, dans la série, les personnages connaissent parfaitement les outils qu'ils utilisent et se les approprient. Dans cette évolution du niveau de la connaissance technologique, les services propriétaires qui ne montrent pas le fonctionnement intérieur de leur code (ce qu'on appelle aussi closed source) sont mal vus par les jeunes et n'arrivent pas à en faire des utilisateurs. Il se propage dans les réseaux IRC et les forums une philosophie du savoir-faire des outils, et une préférence pour les outils hackables et transparents, quitte à avoir une courbe d'apprentissage plus raide. La technologie ne rentre alors pas dans le domaine du mystifié et de l'abstrait, mais reste perçue comme un jeu à battre, un défi.

Les entreprises fabricantes d'ordinateurs et logiciels ne pouvant pas ignorer cette part grandissante du marché adaptent leurs produits pour une flexibilité d'utilisation et de maléabilité. Les systèmes d'exploitation intégrés s'ouvrent à un mélange de fonctions. On voit alors apparaître, bien plus tôt que prévu, une aceptation de Microsoft pour les logiciels libres, mise en route par la peur de perdre des parts, et se matérialisant par la sortie de Windows Subsystem for Linux (WSL) très tôt, permettant à chacun de mêler les deux infrastructures informatiques pour ses projets personnels. Au niveau hardware, le désir des utulisateurs de partager et essayer de nouvelles pratiques digitales entraine une standardisation plus forte de certaines pièces. Apple, avec ses principes propriétaires et restreignants pour les utilisateurs ainsi que son principe de design Keep It Simple and Stupid, n'arrivent pas à combler les pertes des utilisateurs et rachètent, avec quelques autres géants, une grande partie des petites entreprises montées par certains amateurs informatiques qui lancent des projets innovants.

Finalité: le monde d'aujourd'hui verrait l'autonomie digitale bien plus ancrée dans le quotidien

Au passage: renaissance de l'esthétique de Geocities par le biais de l'esthétique queer renforcée par la série et donc renaissance de la page web personnelle, DIY, small web, autonomie digitale

Sources:
  1. https://www.zdnet.com/article/apple-ipad-weve-reached-star-trek-nology/
  2. https://entertainment.howstuffworks.com/10-star-trek-technologies.htm
  3. https://memory-alpha.fandom.com/wiki/Rick_Berman
  4. https://memory-alpha.fandom.com/wiki/The_Outcast_(episode)#Background_information
  5. https://heavy.com/entertainment/star-trek/deep-space-nine-jadzia-dax-death/
  6. https://www.youtube.com/watch?v=NeSz2gW8IsE
  7. https://www.britannica.com/art/television-in-the-United-States/The-1990s-the-loss-of-shared-experience
  8. https://willstape.substack.com/p/writing-the-sci-fi-trek-tech-in-star
  9. https://en.wikipedia.org/wiki/Personal_web_page#cite_note-2 _"In the 1990s, most Internet Service Providers (ISPs) provided a free small personal, user-created webpage along with free Usenet News service. These were all considered part of full Internet service. Also several free web hosting services such as Geocities provided free web space for personal web pages.[2]" _Edwards, Benj. "Remembering GeoCities, the 1990s Precursor to Social Media". How-To Geek. Retrieved 2022-11-19